Il pleut, Elisa

Il pleut, Elisa
1 Il pleut
Il pleut, Elisa
3:26
2 Elisa
Il pleut, Elisa
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Sur cet Album

Date de Sortie
26 February 1990
Auteur
Thierry Bonnefoix
Compositeur
Thierry Jallageas, Patrick Maarek
Arrangement
Patrick Maarek
Interprète
Thierry Bonnefoix

Paroles

Il pleut
Il pleut des gouttes de sang
Sur ton visage
Sur ton cœur méprisant
Qui souillent ton corsage
Il pleut, il pleut, il pleut.
Il pleut des perles de rosée
Qui recouvrent l’aurore
Et tant de choses
Qui sommeillent encore
Il pleut, il pleut, il pleut.
Il pleut des tas de promesses
De cascades aux chimères
De ta voix enchanteresse
Où sombre l’enfer
Il pleut, il pleut, il pleut.
Il pleut que sais-je
Toutes les pluies du monde
Où dansent les sortilèges
Pour arrêter la ronde.
Il pleut l’alcool qui s’enfuit
Dans ma tête folle
Qui rêve l’oubli
Et danse la farandole
Il pleut, il pleut, il pleut.
Il pleut des larmes d’amour
Des larmes de vie
Des larmes pour toujours
Des larmes pour toi ma mie
Il pleut, il pleut, il pleut.
Elisa
Les yeux noirs dans le vent,
Elle glisse dans la nuit
Ses formes félines
Comme une dame de fer
Sur son cheval d’acier.
Elle tourne mes sangs
Dans l’adrénaline.
Sur son engin de guerre
Je la regarde passer.
Elle, elle lit, Elisa,
Au fond de son lit, Elisa.
Elle, elle lit, Elisa,
Mes lettres la nuit, Elisa.
Elle passe le soir devant
Et ne voit pas que j’y suis,
Sur ses chevaux DIN,
Elle vole en enfer
Elle est au grand sorcier.
Elle échange son temps,
Contre une moto leasing.
Il n’y a rien à faire,
J’aime son corps d’acier.
Elle, elle lit, Elisa,
Au fond de son lit, Elisa.
Elle, elle lit, Elisa,
Mes lettres la nuit, Elisa.
J’écris ces mots d’avant
Comme avant cette nuit
A l’encre câline,
Pour une dame de fer
Qui m’a fait chevalier.
Tu peux filer les cents,
Plus loin que la Chine,
J’aime ton corps de fer
Dès que je te vois passer.
Elle, elle vit, elle vit ça,
Du bout des doigts, Elisa.
Elle, elle vit, elle vit ça,
Au fond de moi, Elisa.
Retour en haut

Aux murmures du vent,
à la lueur de votre étoile,
je vous écris maintenant,
sans pudeur et sans voile,
qu’au mouvement du temps
rien ne s’efface,
et lorsque je serai poussière au néant,
vous resterez ma seule trace.