Les inédites vol.2

Les inédites vol.2
1 A ma fenêtre
Les inédites vol.2
3:56
2 Brest
Les inédites vol.2
3:22
3 Dance with Me
Les inédites vol.2
3:10
4 Du bruit en cuisine
Les inédites vol.2
3:43
5 La princesse et le poète
Les inédites vol.2
1:59
6 l'artiste
Les inédites vol.2
2:28
7 Last chance
Les inédites vol.2
3:58
8 Pense à moi
Les inédites vol.2
4:02
9 Si loin de moi
Les inédites vol.2
3:47
10 Si tu crois
Les inédites vol.2
2:36
11 Te le dire toujours
Les inédites vol.2
4:14
12 Vu de là-haut
Les inédites vol.2
2:58
13 Blues pour Jésus
Les inédites vol.2
5:34

Sur cet Album

Date de Sortie
20 January 2025
Compositeur
Thierry Bonnefoix
Arrangement
Thierry Bonnefoix
Interprète
Thierry Bonnefoix

Paroles

A ma fenêtre
A ma fenêtre
Le temps de la rue
A ma fenêtre
Tout a disparu
A ma fenêtre
Le temps perdu
A ma fenêtre
Je t'ai vue
Je regarde le monde aujourd’hui
Est-ce le début de quelque chose
Où la fin, une overdose
De cette humanité qui nous fuit
Aux quatre coins de la planète
Des espoirs qui se soumettent
Désespoirs qui se répètent
Et une minorité en fête
Et moi je te regarde
Regarder le temps
Le temps d'une vieillesse
Le temps de la sagesse
Le temps
Le temps de nos faiblesses
Le temps
Le temps de la jeunesse
A ma fenêtre
Le temps de la rue
A ma fenêtre
Tout a disparu
A ma fenêtre
Le temps perdu
A ma fenêtre
Je t'ai vue
Notre caillou n’en peut plus de nous
Ouragan, tremblement de terre
Sécheresse, montée des mers
Nous éradiquer comme des poux
Comme éradiquer un cancer
Pour tous ces êtres qui prolifèrent
Qui détruisent jusqu’à leur frère
sur des fois jugées sincères
Et moi je nous regarde
Regarder ce temps
Ce temps de notre vieillesse
Ce temps qui se dit sagesse
Ce temps
Ce temps de notre faiblesse
Ce temps
Ce temps de notre jeunesse
A ma fenêtre
Le temps de la rue
A ma fenêtre
Tout a disparu
A ma fenêtre
Le temps perdu
A ma fenêtre
Je t'ai vue
Nous sommes bardés de technologies
Mais pour quelle immortalité
Si nous n’avons plus de vitalité
Sur notre planète à l’agonie
Pouvons-nous encore espérer
Sans toujours vouloir prospérer
Nos enfants auront-ils à gérer
La fin de ce délibérer
Et moi je te regarde
Je regarde ce temps
Et moi je te regarde
Et je t'aime tout autant
Brest
Le vent soufflait sans cesse
Des hymnes de tristesse
Aux quatre chemins de l’ivresse
Dans les rues de Brest,
Un couple sans adresse
Souffrait dans leur faiblesse
Leur langage courait éperdu
Du silence de l’étendue
Oublié comme le pendu
Sur sa branche tenue,
Un couple errait dans les rues
Et Brest se fichait de ces inconnus
La nuit, puis l’averse
Fuyait de leur âme en détresse
Perlant leur visage de caresse
D’humilité de tendresse
Un couple séparé se laisse
Dans les rues de Brest
Lui dans sa vie de tordu
Elle, à l’aventure, l’inattendu
Ils s’en vont convaincus
De s’être perdus
Mais errant dans les rues
Brest sait et attend ces inconnus
Dance with Me
Dance with Me
Non
Dance with Me
Non
Dance
Dance
Dance with Me
Non
Dance with Me
Non
Danse avec moi
Du bruit en cuisine
Discuter encore
Pourquoi le faire
Tu sais que je t’adore
Pourquoi me taire
Même si j’ai tort
J’aime tes grands chevaux
Ta mauvaise foi
Je t’ai dans la peau
Bien malgré moi
Tout va à vau-l’eau
Du bruit en cuisine
La vaisselle vole
Alors tu te mines
Face à ton bol
Et tu me débines
T’aimes la violence
Comme tes maux
Toujours comme une danse
Rien que des mots
Des mots d’intolérance
Tu veux que ça change
Comme monnaie
De tout ce qui t’arrange
Avec peu de frais
Rien qu’un échange
S’il y a de la gène
Tu as du plaisir
Regarde où ça nous mène
À des délires
Et à nos peines.
La princesse et le poète
Elle est cloitrée dans sa chambre
Elle regarde le monde par sa fenêtre
Elle voit défiler les peut-être
Dans des volutes de chanvre
Son seul soleil c’est son poète
Un amoureux en demande
Elle est sa princesse allemande
Lui son troubadour contant fleurette
Ils sont amoureux, ils en tremblent
Leurs webcams témoignent de leurs êtres
Et affichent leurs cœurs en fête
Abolis la distance, ils sont ensemble
Demain rime avec toujours dans leur tête
Les projets germent dans leur chambre
Délivrés de leur enveloppe d’ambre
Sur de leur amour rien ne les arrête
Rien ne les arrête...
l'artiste
Tu es dans ton atelier
Et tu peins.
Je suis loin d’imaginer
Ton destin.
Et pourtant,
Pourtant,
Et pourtant.
Tu dessines tes chimères
Pour mieux de protéger
Contre ce goût amer
Des années passées.
Tu préfères la Lumière
Contre vents et marées
Des printemps d’hier
Pour te libérer.
Mais quand je te vois
Dans cet atelier,
C’est plus fort que moi,
Je ne peux résister,
J’imagine être Roi
Et sur mon destrier,
Ne serait-ce qu’une fois,
T’enlever et partir chevaucher.
Je suis dans tes rêves
Comme tu hantes mes nuits.
Tu peins sans trêve
La toile de notre vie,
Et moi, je souris.
Last chance
Last chance
On the banks of the Rhine
their hearts were twenty years
they defy time
Images of yesteryear
For one last dance
together
as a last chance
to go higher
Pense à moi
Quand tu seras au bout du chemin
Quand tu verras le rai de lumière
Pense à toi
Pense à moi
Regarde ces gens, regarde ces mains
Regarde maintenant, regarde derrière
Je suis là
Je te vois
La mort n’est rien, ton absence est tout
Ton visage est mien, ton rire c’est nous
Pense à toi
Pense à moi
Quand les ombres de la nuit
Se couchent sur ton lit
Et dansent à minuit
Pense à moi
Pense à moi
Quand tu seras au bout du chemin
Quand tu verras le rai de lumière
Pense à toi
Pense à moi
Pense à toi
Pense à moi
Pense à toi
Pense à moi...
Si loin de moi
La lumière est si triste.
À ce jour,
Ton regard n’existe pas.
Je suis un clown sur la piste.
Mon amour,
Ton rire ne rayonne pas.
Tu es si loin de moi
Je te dessine
Je t’imagine
La terre est sans odeur.
Cette nuit,
Ton parfum n’existe plus.
Je suis l’aiguille des heures
Mon envie,
Notre temps ne s’écoule plus
Je suis si loin de toi
Tu me fascines
Tu t’imagines
Le vent souffle sur les braises.
Déjà l’aube,
Ta chaleur n’est plus là.
Je suis seul sur la chaise.
Cette ode
De la nuit, c’est pour toi.
Tu es si loin de moi
Je te dessine
Je t’imagine
Si tu crois
Si tu vois
Que ça va le faire pour toi
Alors, regarde-moi
Et tu devineras
Qu'il y a une autre voie
Pour rester avec moi
Alors, tu devineras
Qu'il y a un autre choix
Si tu dois
Me quitter pour çà
Alors, réfléchis bien
Et tu verras demain
Si tu crois
Que ça va le faire pour moi
Alors, regardes toi
Et tu comprendras
Que cette belle histoire
N'est pas faite pour moi
Alors, tu comprendras
Vaut mieux rester chez toi
Et comme tu ne veux pas partir d'ici demain
Je te laisse les clefs
Pour m'en aller zoner
Et quand je reviendrai
Tu ne seras plus là.
Te le dire toujours
Je me suicide à coups de bonheur
Comme d’autres se crèvent le cœur
Je suis blessé et je meurs
Pour le pire et le meilleur
Je pleure à gorge déployée
Comme d’autres pendus ou noyés
Je suis triste et mouillé
Sous un ciel ensoleillé
Je t’aime à n’en plus pouvoir
Comme d’autres peuvent s’émouvoir
Je t’aime sans te voir
À mon grand désespoir
Je me suicide à coups d’amour
Comme d’autres jouent les troubadours
Je me suicide mon amour
Pour te le dire toujours
Je me suicide à coups d’amour
Comme d’autres jouent les troubadours
Je me suicide mon amour
Pour te le dire toujours
Je me suicide à coups d’amour
Comme d’autres jouent les troubadours
Je me suicide mon amour
Pour te le dire toujours
Vu de là-haut
Quand tu danses
Quand tu rêves
Tu t’élèves
En silence
De l’enfance
Dans ta chambre trop petite
Conte ton histoire
Une petite boite réduite
Emplie d’espoir
Même si, à ton âge,
Tu peux perdre courage
Il est temps
D’affronter le présent
Quand tu danses
Quand tu rêves
Tu t’élèves
En silence
De l’enfance
Devant toi le chemin
De petits cailloux blancs
Pour survivre au printemps
Le soleil du matin
Qui t’emmène vers demain
Au plus près de ton destin
Quand tu danses
Quand tu rêves
Tu t’élèves
En silence
De l’enfance
Je voudrais te dire
Que rien n’est plus beau
Que de grandir
Vu de là-haut
Je t’aime
Papa
Blues pour Jésus
Madame Marie avait un fils
Qu’elle appelait Jésus,
Un fils disparu,
Je suis perdu.
Hier encore
Il nous parlait de vie
Que Dieu n’était pas mort
Et il nous l’a pris.
Tu as été tué
Pour l’éternité,
Tu resteras toujours
Dans ma vie,
Ami.
Qu’il s’appelle Jésus
Ou bien, Julie, Romain,
Il est un simple humain
À qui on vole son destin.
Que ceux qui se croient à l’abri
Du petit coup de folie,
Ils ont disparu,
Je suis perdu.
Vous avez été tués
Pour l’éternité,
Vous resterez toujours
Dans ma vie,
Amis.
Ils pensaient que nous étions tous frères
Que les imbéciles faisaient la guerre,
Et qu’une chanson
Pouvait changer les saisons,
Mais l’homme est une bête cruelle,
Qui a une petite cervelle,
Qui tue sans raison,
Et même avec raison.
Vous avez été tués
Pour l’éternité,
Vous resterez toujours
Dans ma vie,
Amis.
Ils portaient des blues jeans en bannière
Sur les chemins de la terre
Prêchant la paix et ils ont reçu
Des balles convenues.
Madame Marie avait un fils
Qu’elle appelait Jésus,
Un fils disparu,
Je suis perdu.
Tu as été tué
Pour l’éternité,
Tu resteras toujours
Dans ma vie,
Ami.
Retour en haut

Aux murmures du vent,
à la lueur de votre étoile,
je vous écris maintenant,
sans pudeur et sans voile,
qu’au mouvement du temps
rien ne s’efface,
et lorsque je serai poussière au néant,
vous resterez ma seule trace.