Les inédites vol.1

Les inédites vol.1
1 A la porte
Les inédites vol.1
4:29
2 A Phil
Les inédites vol.1
2:38
3 A vous
Les inédites vol.1
3:00
4 Complainte du petit matin
Les inédites vol.1
4:44
5 Gwen
Les inédites vol.1
2:34
6 Mon ami, mon frère
Les inédites vol.1
3:25
7 Petite Chloé
Les inédites vol.1
2:36
8 Slam d'aujourd'hui
Les inédites vol.1
2:29
9 Toujours autant d'âneries
Les inédites vol.1
3:16
10 Un certain...
Les inédites vol.1
3:43
11 Le chemin
Les inédites vol.1
5:15
12 Tu n'est plus là
Les inédites vol.1
2:53

Sur cet Album

Date de Sortie
20 January 2025
Compositeur
Thierry Bonnefoix
Arrangement
Thierry Bonnefoix
Interprète
Thierry Bonnefoix

Paroles

A la porte
Il pleut sur le parvis
Je me recueille sans bruit
Seul devant ce Temple
Seul devant cette porte
Seul, je te contemple
Seul, je me transporte
Je quitte ce monde diaphane
je quitte ce monde profane
Je m’acquitte
Des métaux enchainés
Je me quitte
Pour mieux me retrouver
Qu’ai-je laissé mon Frère ?
Qui m’enchaîne à la terre ?
La matérialité
De rêves insensés
Où se cachent ta réalité
Et le fond de ta pensée
La réponse t’appartient
Devant cette glace sans tain
Je profite
De cette sérénité
Je visite
Mon intériorité
Imagine ce que tu peux faire
Imagine ce que tu peux défaire
Sans tes oripeaux
Et tous ces métaux
Sans autre logique
Que la vie alchimique
Vierge d’en ta chair
Vierge de ton enfer
Tu portes la lumière
Au milieu de tes Frères
Avance sur le chemin
Guidé par cette main
Cadencé par son pas
En toute confiance
Ton Frère te mènera
Vers la luminescence
Au milieu de tous ces symboles
J’y apporte mon obole
Le don de soi
Le don de ma pierre
pour que tu sois
A jamais mon Frère
Un à un ils sont partis
ces métaux qui font du bruit
Qui raisonnaient en tête
Qui résonnaient en ventre
Qui amenaient cette fête
Jusque dans mon antre
Mais maintenant, je me souviens
Mais maintenant, je suis serein
J’ai quitté
Les métaux enchainés
Je me suis quitté
Pour mieux me retrouver.
A Phil
Oh! Mon Ami, mon Frère
Que de chemins parcourus
Que de chansons misent à nu
Oh! Mon Ami, mon Frère
Et nous voilà dépourvus
Comme toutes ces âmes perdues
Oh! Mon Ami, mon Frère
La faute à ce cancer
Et je ne vois que ta joie
Tous ces moments passés avec toi
Nos délires sur nos guitares
Dans l’alcool et la nuit noire
Et nos fous rires d’autrefois
Nos folies propres à toi
Nos ballades improvisées
Dans la chaleur de nos étés
Voilà ces souvenirs en moi
Toujours dans mon cœur tu seras
Mon Ami, mon Frère
A vous
Dites-moi
Dites-moi
Que tout ça
N’est pas vrai
Dites-moi
Dites-moi
Que tout ça
Vous déplait
Dites-moi
Dites-moi
Êtes-vous là ?
Êtes-vous là ?
Dites-leur
Dites-leur
Que pour vous
Tout est vrai
Dites-leur
Dites-leur
D’être fou
Vous déplait
Dites-leur
Dites-leur
Que tu es las
Que tu es las
Dites-nous
Dites-nous
Vous allez
Nous sauver
Dites-nous
Dites-nous
Que vous êtes
Notre quête
Dites-nous
Dites-nous
L’espoir en vous
L’espoir en vous
Complainte du petit matin
Notre destin sur la plaine
S’éteint au petit matin blême
Dans ce décor de haine,
D’arbres morts, endors ma peine
Entends ces roulements de tambour
Comme un orage qui gronde
Des kilomètres à la ronde
Dans le matin de ce grand jour
Entends tes enfants qui vont mourir
Dans le soleil comme une ombre
À Dieu d’en connaître leur nombre
Pour une vie meilleure, ils vont périr
Et si je m’éveille dans ce K.O.
De la veille, réveille-toi à ce fléau
Et si je meurs dans ce champ
C’est de peur que la peur coule de ton sang
Donnez-moi la force de survivre
Donnez-moi la force de donner
Donnez-moi la force de vivre
Donnez-moi
Donnez-moi
Donnez-moi la force d’aimer
Gwen
Gwen, Gwen, Gwen,
Comment te dire
Sans rougir
Je t'aime
Gwen, Gwen, Gwen,
Intemporelle
Presque irréelle
Je t'aime
Gwen, Gwen, Gwen,
La vie est ainsi
Soit-il
Je t'aime
Gwen, Gwen, Gwen,
Tes Sms
Délicatesse
Je t'aime
Gwen, Gwen, Gwen,
Les années passent
Mais pas de glace
Je t'aime
Gwen, Gwen, Gwen,
Je n'y peux rien
C'est notre destin
On s'aime
Mon ami, mon frère
Sous couvert de la voute étoilée,
Etendu sur le sable,
Je regarde la lune briller
M’inviter à sa table.
L’eau est à mes pieds
Pure, limpide, et claire.
Elle me lave de mes péchés
Aux regards de mes frères.
Il ne pleut pas ce jour
Et le silence m’a fui.
Je vis, je respire l’amour
Pour un temps défini.
Le temps de la parole
M'est donné,
Comment autant de symboles
A explorer.
Je dessine mon chemin
D'un pas hésitant,
Comme un gamin
Cherchant ses parents.
Une étincelle brille en moi
Comme en chacun de vous,
Difficile d’être toi
Et pourquoi pas nous ? Tu es et je suis
Une goutte d’eau dans un océan,
Au regard de la nuit
Une étoile dans le néant.
Sur ce caillou en perdition,
Pour notre naissance,
Nous avons des traditions,
Afin de lui donner un sens.
Comment d’une position couchée
Debout se tenir
Sous cette voute étoilée
Les pieds au nadir ?
Comment veux-tu que je respire ?
Si mes sens sont éveillés,
C’est pour mieux te dire
Tout l’amour à te donner.
Et si tu n’es pas comme moi,
Je ne peux te blâmer.
J’accepte ta voie,
Je ne détiens pas la vérité.
Et si tu n’es pas comme moi,
Je saurai t’aimer
L’amour est ma foi
Nous pouvons nous aider.
Allonge-toi...
Respire...
Écoute...
Sens la vie qui nous unit...
Sens la vie qui nous habite...
Tu es maintenant debout.
Tu marches à ton pas.
Tu imagines le tout
Sans crainte du trépas.
Mais,
Maintenant, il pleut!
Je reviens au non-dit.
Maintenant, il se peut
Que je sorte mon parapluie.
Petite Chloé
Les oiseaux décollent
De ton école
Ils chantent le printemps
À tous les temps
Le son de grammaire
Et de vocabulaire
C’est un chaud son
Pour une belle leçon
Comme Lucie dit thé
Pour petite Chloé
Comme une palette de couleur
Les rires et les pleurs
Vont habiter ton cœur
D’un bourgeon d’une fleur
À la fleur du bonheur
Lalalalalalala
Tu t’éveilles
De ton imaginaire
Du bruit de la veille
Au silence de la Terre
Nous sommes en 2020
Tu es née en 2010
Petit calcul devin
Je te donne un indice
2 fois 10 plus 10
Égale 20 plus 20
Comme une palette de couleur
Les rires et les pleurs
Vont habiter ton cœur
D’un bourgeon d’une fleur
À la fleur du bonheur
Lalalalalalala
Slam d'aujourd'hui
Mes yeux ne voient plus
L’évidence
De la danse
D’un monde reclus
Des êtres mutins,
Que de pitres
Pour des titres
D’un genre humain.
Il en va de même
Des sentiments
Pour les amants
Au matin blême
D’une nuit d’amour,
Que de choses
Pour des roses
D’un autre jour.
Et ma vue se perd
Incertaine
Et lointaine
Blottie dans l’hiver
D’un manteau neigeux,
Sans une guerre,
Même la dernière,
Loin de leurs grands yeux,
De ceux qui décident,
Politiciens,
Généticiens
Des terres arides.
Mon ouïe se ferme
Aux bruits des trilles
Dans le quadrille
D’un monde à terme
D’insouciance,
Que de leçons
D’un autre son
D’autres sciences.
Il en est de même
De tes printemps
Pour les serments
Du café crème
Après l’amour,
Que ma prose
Pour tes roses
Se fanent un jour.
Et ce temps venu,
Aux prières
Éphémères
Des âmes ingénues,
Résonne en écho,
Comme une terre,
Comme une mère,
Loin de ces sots,
De ceux qui décident,
Politiciens,
Généticiens
Des terres arides.
Toujours autant d'âneries
tell me, tell me, tell me everything
I want, I want, I want all of you
i am not your thing
I don't say thank you
I'm free now
I am a new woman
and you now
another man
Mais qu'est-ce que tu chantes
Toujours autant d'âneries
Tu glisses vers une mauvaise pente
Comme toutes tes fourberies
Yes, yes, I am a new free Woman
Un certain...
Quel est ce sentiment étrange
Qui anime les hommes de pouvoir
À vouloir refaire l’histoire
Comme tout ce qui les dérange
Ils oublient toujours une chose
C’est qu’ils ne sont pas immortels
C’est qu’à voler au-dessus du ciel
Ils ne sentent plus l’odeur des roses
Comme une ferveur de printemps
Toutes les tiges se redressent
Et tous ces bourgeons qui naissent
Se dispersent aux quatre vents
Je te le dis, mon ami, mon frère
La nuit n’est pas pour votre pays
Et ce bruit de bottes qui obéit
Nous rappelle un certain Hitler
On dit que la bêtise est humaine
Et que dire de cet assassin
Quoi penser de nos politiciens
Quand le feu embrase l’Ukraine
Comment penser dans cette guerre
Que dans tout cet arsenal
L’homme a conçu l’arme fatale
La dissuasion nucléaire
Maintenant qu’elles sont aux mains de fous
Qui se prennent pour dieu le père
Qui nous promettent les enfers sur terre
Que les extra-terrestres c’est nous
Je te le dis, mon ami, mon frère
Je t’envoie les roses de mon jardin
Les tiges se redressent pour demain
Tu sais déjà comment est mort Hitler.
Le chemin
Et si tu te perds
Dans les chemins creux
Par-delà les rivières
Regarde les cieux et fait ta prière.
Si tu vois ta mère
Jours merveilleux
Par-delà nos frontières,
Embrasse nos aïeux d'un baiser amer.
Et quand tu penses à toutes ces guerres,
Tu peux tout changer ou ne rien faire
Embrasse nos aïeux d'un baiser amer.
Si tu manques de repères
Regarde les cieux et fait ta prière
Si tu approches l'enfer
Regarde les cieux et fait ta prière
Et si tu es fier
De n'être pas comme eux
Par-delà nos misères
Protège les pieux et console tes frères
Si tu vois ton père,
Cet homme valeureux
Par-delà les cimetières
Redevient un dieu en étant poussière
Et quand ton chemin se fera à l'envers
Tu marqueras ta vie d'une croix de fer
Une larme dans tes yeux fermera tes paupières
Si tu manques de lumière
Tu regarderas dieu et non l'enfer
Et si tu vas en enfer
Il n'est pas dieu le porteur de lumière.
Tu n'est plus là
Tu n’es plus là
Et je m’endors
Tu n’es plus là
Et je suis mort
La route qui s’élève
La route qui m’enlève
Deux notes dans la tête
C’est pas la fête
C’est pas la fête
Tu es là-haut
Et je t’en veux
Tu es là-haut
Et je suis vieux
Le doute qui m’invite
Le doute qui m’habite
Résonne dans ma tête
C’est pas la fête
C’est pas la fête
Tu es en moi
Et je suis toi
Tu es en moi
Et je suis moi
Mais quand je serai là-bas
Mais quand je serai à toi
Là-haut dans ma tête
C’est çà ma fête
C’est çà ma fête
Retour en haut

Aux murmures du vent,
à la lueur de votre étoile,
je vous écris maintenant,
sans pudeur et sans voile,
qu’au mouvement du temps
rien ne s’efface,
et lorsque je serai poussière au néant,
vous resterez ma seule trace.