Slam d’aujourd’hui

24 oct Slam d’aujourd’hui

Mes yeux ne voient plus
L’évidence
De la danse
D’un monde reclus
Des êtres mutins,
Que de pitres
Pour des titres
D’un genre humain.

Il en va de même
Des sentiments
Pour les amants
Au matin blême
D’une nuit d’amour,
Que de choses
Pour des roses
D’un autre jour.

Et ma vue se perd
Incertaine
Et lointaine
Blottie dans l’hiver
D’un manteau neigeux,
Sans une guerre,
Même la dernière,
Loin de leurs grands yeux,
De ceux qui décident,
Politiciens,
Généticiens
Des terres arides.

Mon ouïe se ferme
Aux bruits des trilles
Dans le quadrille
D’un monde à terme
D’insouciance,
Que de leçons
D’un autre son
D’autres sciences.

Il en est de même
De tes printemps
Pour les serments
Du café crème
Après l’amour,
Que ma prose
Pour tes roses
se fanent un jour.

Et ce temps venu
Aux prières
Éphémères
Des âmes ingénues,
Résonne en écho,
Comme une terre,
Comme une mère,
Loin de ces sots,
De ceux qui décident,
Politiciens,
Généticiens
Des terres arides.