01 fév Mon ami, mon frère
Sous couvert de la voute étoilée,
étendu sur le sable,
je regarde la lune briller
m’inviter à sa table.
L’eau est à mes pieds
pure, limpide, et claire.
Elle me lave de mes péchés
aux regards de mes frères.
Il ne pleut pas ce jour
et le silence m’a fui.
Je vis, je respire l’amour
pour un temps défini.
Le temps de la parole
m’est donné,
comment autant de symboles
à explorer.
Je dessine mon chemin
d’un pas hésitant,
comme un gamin
cherchant ses parents.
Une étincelle brille en moi
comme en chacun de vous,
difficile d’être toi
et pourquoi pas nous ?
Tu es et je suis
une goutte d’eau dans un océan,
au regard de la nuit
une étoile dans le néant.
Sur ce caillou en perdition,
pour notre naissance,
nous avons des traditions,
afin de lui donner un sens.
Comment d’une position couchée
debout se tenir
sous cette voute étoilée
les pieds au nadir ?
Comment veux-tu que je respire ?
Si mes sens sont éveillés,
c’est pour mieux te dire
tout l’amour à te donner.
Et si tu n’es pas comme moi,
je ne peux te blâmer.
J’accepte ta voie,
je ne détiens pas la vérité.
Et si tu n’es pas comme moi,
je saurai t’aimer
l’amour est ma foi
nous pouvons nous aider.
Allonge-toi…
Respire…
Écoute…
Sens la vie qui nous unit…
Sens la vie qui nous habite…
Tu es maintenant debout.
Tu marches à ton pas.
Tu imagines le tout
sans crainte du trépas.
Mais,
Maintenant, il pleut!
Je reviens au non-dit.
Maintenant, il se peut
que je sorte mon parapluie.