02 juil Le temps d’un instant
Au coin du feu une larme
Coule dans un long silence
Autour d’une ride sans âme,
Et la pendule se balance.
Et la larme de fatigue
Se fane sur ce visage
Trop mûri comme une figue,
Et la pendule se balance.
Assoupie, un livre posé
Sur ces genoux, elle rêve
De sa jeunesse du temps passé,
Et la pendule se balance.
Le feu s’éteint, la braise rougit
Le froid s’installe pour la nuit,
Elle se réveille, endormie.
Et la pendule se balance.