21 jan Ils sont
Ils avancent à pas d’amour
Sur un tapis de velours
Ils se sont éloignés de tout
De tous ceux qui sont partis déjà
De tous ceux qui ne rêvaient pas
De tous ceux qui sont devenus fous
Main dans la main au grand jour
Leurs pas se font plus lourds
Et moi, je reste là
À les contempler dans leur amour
Et moi, je reste là
Mes yeux dans la nuit pour toujours
Comment pouvons-nous vivre cela ?
Comment supporter tout çà ?
Toi qui penses être déjà là-bas
Dis-nous ce que tu vois
Et quand je pense à ce nous
Je deviens fou
Et quand je pense à ce nous
Je deviens fou
Ils avancent dans cette cour
Toujours emplis de leur amour
Ils se sont affranchis de ce nous
De ce nous qui a fait tant de dégâts
De ce nous qui ne respirait pas
De ce nous qui mourrait pas à pas
Les yeux dans les yeux, ils savourent
Cet instant pour toujours
Et moi, je ne bouge pas
Pétrifié devant tant d’amour
Et moi, je ne bouge pas
Silencieux dans cette cour
Comment pouvons-nous vivre cela ?
Comment supporter tout çà ?
Toi qui penses être déjà là-bas
Dis-nous ce que tu vois
Et quand je pense à ce nous
Je deviens fou
Et quand je pense à ce nous
Je deviens fou
Ils avancent au terme du parcours
Ainsi disparaître à leur tour
Ils se sont dispersés dans ce tout
De ce tout, ils sont devenus un
De ce tout comme tout à chacun
De ce tout, je me suis éteint
Unis dans leur destin d’amour
Une lumière nouvelle éclaire ce jour
Et moi, je ne suis plus là
Au vent dispersé pour toujours
Et moi, je ne suis plus là
Devenu poussière dans les labours
Comment pouvons-nous vivre cela ?
Comment supporter tout çà ?
Toi qui penses être déjà là-bas
Dis-nous ce que tu vois
Et quand je pense à ce nous
Je suis devenu fou
Et quand je pense à ce nous
Je suis ce nous